Conformément à la loi sur la protection du travail, les employeurs doivent s'assurer que les lieux de travail sont conçus de manière à ne pas mettre en danger la santé des employés, y compris en ce qui concerne les basses températures. Les températures minimales pour différentes zones de travail sont définies dans l'ordonnance sur les lieux de travail et les règles techniques pour les lieux de travail. Elles dépendent du type de travail, en distinguant les contraintes légères, moyennes et lourdes. Les employés n'ont toutefois pas droit à une température subjectivement agréable, bien que des frissons permanents puissent nuire à la performance.
Une température de bureau de 19 degrés Celsius n'est plus suffisante, il faut atteindre au moins 20 degrés Celsius. Des règles spéciales s'appliquent aux salles de pause, aux toilettes, aux douches et aux salles de premiers secours, où certaines températures minimales doivent être respectées. Les employeurs doivent prendre des mesures appropriées pour garantir les températures minimales, comme des radiateurs supplémentaires ou des mesures organisationnelles telles que des pauses pour se réchauffer.
En cas de panne de chauffage, des mesures de protection doivent être prises et les employés peuvent, dans des cas extrêmes, travailler en home office. Les employeurs ont la possibilité de décréter la fermeture annuelle de l'entreprise si les températures deviennent insupportables.
Des mesures de protection particulières s'appliquent au travail en plein air et les entreprises peuvent demander une indemnité d'arrêt de travail si le travail en plein air devient impossible en raison du froid et du gel.
Si l'employeur ne prend pas de mesures appropriées, les travailleurs peuvent s'adresser au comité d'entreprise ou engager une action en justice.